Alors que le Web 1.0 impose des contenus statiques, produits et hébergés par des spciétés et organismes (c'est par exemple le Web de votre université), le Web 2.0 permet aux internautes de s'approprier les contenus et de les produire eux-mêmes.
ces contenus sont pourtant toujours stockés et distribués par d'autres (on met par exemple ses mails sur Hotmail, ses sauvegardse sur Dropload, ses vidéos sur YouTube, et ses photos sur Flickr). Tout ce que fait l'informatique, c'est de transformer l'ordinateur vers une simple interface d'accès à un Internet global "tout en un".
Le Web 3.0, tant attendu, doit permettre trois évolutions notables :
La première, c'est l'invasion du p2p dans le Web 2.0, avec un recentrage sur l'utilisateur et une répartition incontrôlée et incontrôlable, diffusée dans le réseau, et n'appartenant plus à personne (ou plutôt appartenant à tous), avec la nécessaire démocratisation d'outils libres et open-sources. La seconde est le recours à l'intelligence artificielle et aux programmes génétiques pour la fouille de données et l'information pertinente à partir de demandes et de souhaits implicites et souvent confus, et une prise en compte de l'affectivité. La troisième est la nécessaire disparition de la couche d'interface écran-clavier, avec une transparence du rapport au Web, l'invasion de la réalité virtuelle et des interfaces sensibles, haptiques, intuitives et émotionnelles.
Nul ne sait aujourd'hui quelle évolution prendra le pas sur l'autre. Certains pensent que la plus mûre est celle du partage (voir l'article de Techno-science.net), d'autres pensent que ce sera le tri et le metaweb (voir l'article de InternetActu.net, enfin d'autres parient plus sur la dimension immersive (article de FredCavazza.net) pour une cognition augmentée. Comme d'habitude, on verra apparaître un mélange d'un peu tout, et probablement d'autres dimensions émergeantes du croisement de l'évolution technologique et des usages spontanés, et non encore pensées par les futurologues ou les Cassandre du réseau.
Voir sur ce blog Digital Anthropology, et la conférence sur le Web 2.0.
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