31 janvier, 2009

BIO - IA : Hacker le cerveau.


En 8 épisodes, découvrez comment fonctionne le cerveau, ses limites et comment les nouvelles technologies vont nous permettre de les dépasser ...

Libellés : , , ,

30 janvier, 2009

DIV : SciTopics - partage de connaissances d'experts scientifiques.

L’éditeur en STM Elsevier (Pays-Bas) a annoncé le lancement de SciTopics, un service gratuit de partage de connaissances d’experts destiné à la communauté de recherche.
Conçu comme un point de départ pour des recherches scientifiques, le site web comporte une plate-forme intégrée avec des fonctions de recherche et des community features (évaluations, notes et commentaires publics) dévouée à la publication de contenus.

Libellés :

18 janvier, 2009

DIV : 150 ans de darwinisme.

2009 : année darwinique ...
L'exposition Darwin se tient jusqu'au 19 avril 2009 au National History Musuem de Londres.
C'est à bord du Beagle que l'histoire des sciences a changé complètement. Alors qu'il devait explorer et de cartographier les océans et les îles de l'Amérique du Sud et du Pacifique Sud, il embarqua en 1831 un jeune homme de 22 ans, appelé Charles Darwin, qui releva une somme d'observations remarquables sur le vivant et son évolution.
C'est dans sa maison de Down House, dans le Kent, que Darwin reconsidéra ces relevés pour les ordonner dans sa théorie de l'évolution qu'il publia en 1859 dans un livre qui allait bouleverser le monde scientifique et religieux : "L'origine des espèces".

Le texte de Darwin - (traduction française).
L'exposition Darwin sur CD-Rom.
La Mairie de Paris et l'ICDI organisent au parc de Bagatelle,
de mai à octobre 2009, une exposition consacrée à Darwin.

Libellés : , , ,

posted by B.C. - IdC Bordeaux

15 janvier, 2009

BIO - SHS : Pourquoi apprendre quand Google le sait ?

Mardi 3 février 2009, de 18h00 à 19h30
Amphi-plateau de l'Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA).

Débat avec :
- Hervé Morin, journaliste au Monde
- Benoit Le Blanc, directeur adjoint de l'Institut de Cognitique (Université de Bordeaux), président de la société savante française de sciences cognitives (ARCo).

Quand tout le savoir du monde sera accessible sur le Net, notre cerveau n’aura plus guère l’occasion de faire travailler ses capacités d’apprentissage. L’amnésie guette-t-elle l’espèce humaine ? Pourquoi se donner la peine d’apprendre quand tout est disponible à la vitesse de la lumière ?

Ouvert à tous, le Débat Numérique est un lieu de réflexion, d’analyse et de communication autour des grands thèmes sociétaux liés aux nouvelles technologies numériques : usages, consommation, droit, éducation, innovation, etc.

Inscription gratuite : http://www.aecom.org/inscription/memoire
ou 05 57 57 01 01.

Libellés : , , , , , , , , , ,

posted by B.C. - IdC Bordeaux

03 janvier, 2009

IA - SHS : Le GPS entre dans notre conception du Monde.

Le groupe interaction hommes-ordinateurs de l’Université de Cornell étudie l’impact du GPS sur notre perception du monde.
Selon Gilly Leshed, lors de la conférence sur les interfaces hommes-machines qui s’est tenue à Florence, la technologie GPS apporte un représentation abstraite de notre environnement physique, très différente de la représentation de ceux qui circulent et conduisent sans GPS. Ainsi les utilisateurs ne recherchent plus les caractéristiques des espaces traversés pour s’orienter, mais se basent sur l'aide électronique pour définir la direction à suivre et parvenir à destination. Selon elle, lorsque les usagers circulent avec un GPS, il n’ont plus besoin de s’orienter, n’ont plus besoin d’apprendre à naviguer, n'ont plus besoin de demander leur chemin, etc. En cela, le GPS n'est pas un simple outil de navigation, mais change la façon de concevoir et percevoir l'environnement.
Un progrès souhaitable consisterait à mieux impliquer l'usager, en prenant en compte les marques du territoire plutôt que les distances : plutôt que d'annoncer qu'il faut "tournez à gauche à 100 mètres", il faudrait dire "tournez à gauche après le pont". Un tel système permettrait de valoriser l'environnement alors que les systèmes actuels ont plutôt tendance à couper l'usager du monde physique.
Autre progrès souhaitable, un système GPS capable de s’adapter à l’expérience de l'usager : selon sa connaissance du lieu, selon les habitudes de conduite, selon les préférences pour tel type de routes par exemple. Et si les systèmes GPS sont conçus pour une interaction directe avec le conducteur, il faudrait qu’ils prennent en compte également le navigateur ou le passager du siège voisin.
Pour Marie Jonsson, doctorante au Department of Management and Engineering de l’université de Linköping en Suède, et qui travaille en collaboration avec Toyota à la conception de systèmes d’information dans le véhicule, la personnalisation de la conduite, des sources d’information de confort, de météorologie, de trafic, mais aussi les activités de proximité, le divertissement, la musique ou la vidéo,sont des fonctions sociales qui permettront d'être valorisées grâce au GPS, allant jusqu'à permettre aux gens de se rencontrer selon leurs centres d’intérêt et selon leur proximité. De tels systèmes couplés au GPS existent déjà sur des systèmes embarqués tels que la plate-forme iPhone, avec des logiciels comme "iClosBy" ou "Locly".
(Via Internet Actu.)
Aujourd’hui, le GPS est devenu un outil tellement banal pour ses utilisateurs qu'il est commercialisé sous forme d’appareils autonomes sur batteries, servant uniquement à la navigation routière, maritime, aérienne ou éventuellement cycliste ou piétonne. Dans ce cas, il est intégré à un terminal mobile, le plus souvent un téléphone portable. De nombreux téléphones mobiles sont ainsi capables de remplacer un GPS autonome, en étant capable de guider les déplacements en véhicule comme à pied. Ce progrès mérite également une étude des usages, dans lequel le GPS n'intervient plus que comme outil d'appoint à une navigation traditionnelle, voire comme simple outil de localisation géographique d'une photo ou pour une transmission en urgence vers des services de secours.
Le GPS n'a pas terminé de transformer nos comportements et notre intelligence, et de développer de nouveaux usages dans la connaissance du Monde.

Libellés : , , ,

posted by B.C. - IdC Bordeaux

02 janvier, 2009

IA - SHS : Notre culture numérique transforme notre intelligence.

Excellent article de Hubert Guillaud dans InternetActu : Notre culture numérique transforme-t-elle notre intelligence ?

Et si le rêve transhumaniste, de pouvoir télécharger (’uploader‘) son cerveau sur des machines était déjà en passe d’être réalisé ? C’est l’idée que soulève Clive Thompson dans Wired. Thompson fonde sa réflexion sur une étude publiée durant l’été par le neuroscientifique britannique Ian Robertson, qui montrait que les plus jeunes de nos contemporains étaient moins capables que les plus âgés de se souvenir d’un numéro de téléphone ou d’une date de naissance.
La raison invoquée : la technologie et nos outils qui déportent les choses les moins importantes dont nous ayons à nous souvenir dans des mémoires numériques externes. ‘Sans le remarquer, nous externalisons d’importantes fonctions cérébrales périphériques à l’électronique qui nous entoure.’ Nous sommes déjà des cyborgs !
L’éditorialiste David Brooks, pour le New York Times, se fait la même remarque… depuis qu’il a acheté un navigateur GPS pour sa voiture.
‘Depuis l’aube de l’humanité, les gens doivent s’inquiéter de comment aller d’un endroit à un autre, explique-t-il. De la puissance cérébrale précieuse a été utilisée pour stocker des directions et mémoriser des détours. (…) Mon GPS m’a libéré de cette corvée. Il me permet d’externaliser l’information géographique depuis mon cerveau vers un cerveau satellite. (…) Et je me sens au Nirvana. (…) Jusqu’à présent, je pensais que la magie de l’âge de l’information était de nous permettre d’en savoir plus, mais maintenant, j’ai réalisé que la magie de l’âge de l’information est de nous permettre d’en savoir moins.’

Le numérique nous fournit des assistants cognitifs externes - disques durs, filtres collaboratif en ligne, algorithmes de personnalisation fondés sur nos préférence, connaissances en réseau… - qui nous permettent de nous libérer de nous-mêmes. ‘Mes goûts musicaux ? Je les ai externalisés aussi. Je me connecte à iTunes, et il me dit ce que j’aime.’
‘Suis-je pourtant en train de perdre mon individualité ?’, s’interroge David Brooks. ‘Je ne crois pas. Mes préférences sont plus précises et individuelles qu’elles ne l’ont jamais été. C’est plutôt mon autonomie que je suis en train de perdre.’
Notre individualité se démultiplie, comme le souligne avec acidité David Brooks :
‘J’ai abandonné le contrôle de mes décisions à l’esprit universel. J’ai fusionné avec la connaissance de la cybersphere, j’ai accédé au bonheur d’une plus haute métaphysique. Comme l’a écrit à quelque chose près John Steinbeck, un individu n’a pas vraiment son esprit à lui tout seul, mais juste un petit bout du grand esprit - celui qui appartient à tout le monde. Et puis, tout cela n’a pas vraiment d’importance. Je serai partout, tapi dans l’obscurité. Partout où il y a un réseau, je serai là. Là où un magnétoscope TiVo me recommande une comédie à partir de mes choix passés, je serai là. Là où un lecteur du New York Times choisira les articles qu’il lit parmi les plus envoyés par e-mail, je serai là. Je serai dans la manière dont Amazon lie les achats de Dostoïevski à ceux de mobilier de jardin. Et quand les mèmes se répandent, quand les vidéos humiliantes se partagent sur Facebook - je serai là aussi.’

En déportant notre mémoire dans les objets, les objets deviennent une extension de nous-même.
Mais il n’y a pas que notre mémoire que notre immersion dans la culture numérique transforme. Il y a bien sûr la façon dont nous communiquons, mais plus encore, la façon dont nous réfléchissons. Tout d’abord parce que l’externalisation libère certaines de nos fonctions mentales pour faire autre chose on l’a vu. Mais également parce que l’hypertextualité des données multiplie les connexions possibles entre celles-ci, les contextes, les applications et les personnes. En augmentant nos mots de liens, nous changeons le sens que nous leur donnons. Le contexte est toujours là et empêche de réduire l’information à ce qu’elle n’est pas. Parce qu’elle se prête mal au manichéisme facile, parce qu’elle pose le doigt sur la complexité du monde, la culture numérique nous pousse à un effort d’intelligence. Elle mobilise notre capacité de réflexion et d’analyse.
D’un autre côté, en devenant données, les informations peuvent être associées à toutes sortes de contextes, combinées avec d’autres informations, pour prendre une infinité de sens possibles. L’information a désormais plusieurs états. La connaissance organisée sur des supports adaptés, avec des arborescences, des classifications, explose sous nos yeux et nous demande elle aussi un sursaut d’intelligence pour inventer de nouvelles combinatoires. Comme si ce déport de nos fonctions cognitives changeait finalement les formes mêmes de construction de notre réflexion.
Reste qu’il faudrait encore savoir de quelle intelligence nous parlons ? L’intelligence humaine est-elle semblable à un processeur, doit-elle se consacrer surtout à analyser rapidement les données et à en reconnaître la structure, en laissant les données elles-mêmes au Web, à ce Web de données (Web of data) dont parle Tim Berners-Lee ? On voit bien que pour servir ce type d’intelligence (celle du raisonnement, du traitement), notre culture numérique est parfaitement adaptée. Reste qu’il faudrait également interroger son impact sur d’autres composantes de l’intelligence : notre sensibilité, notre perception, l’imagination, etc. pour autant que, à la suite du psychologue Howard Gardner, on distingue plusieurs formes d’intelligences.
Ce qui est certain, c’est que cette nouvelle culture réinterroge les précédentes et ne fait pas fi de la complexité, mais en montre tous les enjeux. Notre culture numérique a une influence sur notre façon dont nous mémorisons, concevons, partageons, innovons, mais indubitablement sur la façon même dont nous réfléchissons, dont nous appréhendons le monde. Certes ce n’est peut-être pas encore une capacité partagée par tous, mais indubitablement, même ceux qui pestent contre ces outils trop souvent défectueux le sentent bien : la culture numérique nous aide à mieux structurer notre analyse. Ca compense peut-être l’amnésie qui nous gagne ?
Hubert Guillaud
(Via Internet Actu.)

Libellés : , , , , , ,

posted by B.C. - IdC Bordeaux

01 janvier, 2009

IA : Modélisation du trafic aérien.


Des élèves de l'école d'ingénieurs de la Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften, ont réalisé le film (format.mov) de l'ensemble du trafic aérien dans le monde en 24 heures projetées en 1 minute sur une mappemonde.
Chaque point jaune représente un avion ; on observe l'alternance jour/nuit et ses conséquences sur les flux, en fonction des continents.
De l'utilité de la puissance de calcul pour découvrir les faits (voir ce blog : Vers une nouvelle science du pétaoctet.

Film au format Windows Media Player
Film au format Quicktime Player

Libellés :

posted by B.C. - IdC Bordeaux

DIV : 2009 - une année comme les autres ?


Et pourquoi donc 2009 n'est pas bissextile ?

Libellés :

posted by B.C. - IdC Bordeaux