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Ces étudiants, qui connaissent des périodes de plus de deux semaines de spleen o de dépression, vont en majorité chez le médecin (83,6 % ont consulté un professionnel dans les six derniers mois avant l'enquête). Cependant, 13,8 % ne sont pas suivis au motif d'un coût trop élevé des consultations et des prises en charge.
Parmi ces étudiants qui présentent un signe de dépression, près de 40% ont des difficultés liées au stress et 30% des ont des problèmes de sommeil (versus 10% de manière générale), 32% consomment des médicaments pour les nerfs (vs 10%), 20% ont une importante consommation d'alcool (vs 10%) et 15% fument du cannabis (vs 10%).
Autre angoisse signalée : les étudiants ont le sentiment que les choix qu'ils opèrent sont cruciaux et définitifs, et que s'ils se trompent, c'est toute leur vie qu'ils ratent.
Ce phénomène inquiétant s'expliquerait par le changement entre le lycée, où les élèves sont en petits groupes, encadrés par des enseignants, et la fac en amphis et où la présence et l'organisation du travail sont caractérisées par une grande autonomie.
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