L'attachement correspond au lien affectif d'un individu à un être ou un objet quelconque.
C'est dans les années 1970, qu'a été développée une psychologie de l'attachement qui cherchait en dehors de la psychanalyse à fonder la structure psychologique de l'individu sur l'attachement du bébé pour sa mère.
Cet attachement primitif est, pour la psychologie de l'attachement, le prototype des affinités, et plus généralement, des relations privilégiées de l'adulte.
C'est Konrad Lorenz (1903-1989) qui, à partir de ses travaux des années 60 sur les oiseaux (oies de Lorentz) et pour lequel il obtint le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1973, a mis en évidence le phénomène d’empreinte.
Une empreinte (ou imprégnation) est l'installation définitive d'un lien entre un déclencheur extérieur et un comportement. Cette mise en place n'est pas commandée par un déterminisme spécifique mais par des circonstances de l’environnement. Elle correspond à la stabilisation, par confrontation à l'environnement, d'une aptitude d'acquisition rapide et permanente, par un jeune, des caractéristiques d'une forme qui orientera ses conduites ultérieures. Celles-ci peuvent concerner le lien affectif privilégié, le choix du partenaire sexuel, la relation aux autres, etc.
Cette relations d’attachement sur un modèle environnemental, établie juste après la naissance, est responsable entre autres du fait que le jeune s'attache au premier objet qu'il voit ... Celui-ci est la mère dans la plupart des cas, mais peut le cas échéant correspondre à d'autres objets (vivants ou non), comme dans l'exemple vidéo accessible ici (format quicktime).